“While the others were unrolling blankets and making
beds against the walls of the chamber, as far as possible from the hole in the
floor, he crept to the edge and peered over.” (The Lord of
the Rings, 2, IV)
Je n’ai pas encore parlé de mon cher sac de
couchage ! C’est bien pratique pour dormir chez nos hôtes. Ça peut leur
éviter du dérangement, et ça peut aussi servir à nous rajouter une couche sous
la couette parce que nos nuits sont parfois vraiment fraîches ! Et puis,
quand on passe cinq jours dans un camping-car, ça peut aussi servir !
Mais, vient le jour où il faut ranger le sac de
couchage. Le plier, le rouler et le faire rentrer dans son petit sac ! Une
mission qui semble impossible. Et, la première fois, à la fin de notre séjour
sur Kangaroo Island, le sac de couchage a vaincu. Mais je me suis battue
jusqu’au bout et je suis venue à bout de ce duvet ! Et jamais depuis
n’ai-je perdu un duel.
C’est un art, une chorégraphie, une lutte de tous
les instants. Plier les extrémités vers l’intérieur. Rouler des pieds à la tête
le plus serré possible. Et enfin, faire rentrer ce petit boudin dans son sac de
rangement. Ça semble toujours impossible à première vue. Bien sûr que non, ça
ne rentrera pas ! Mais avec un peu de persévérance et de coups de poing
bien placés, on y arrive ! Et qu’est-ce que c’est bon de pouvoir fermer ce
petit sac de rangement sur le duvet. C’est la récompense bien méritée d’une
bataille acharnée !
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