“Quand nous chanterons le temps des
cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !” (Le temps des cerises)
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !” (Le temps des cerises)
Oui sauf qu’au bout d’un moment, on n’a plus envie
de chanter ! Car c’est par centaines de kilos que nos deux frères
employeurs en ont besoin pour leurs commandes ! Heureusement, la plupart
du temps nous pouvons les cueillir sans la tige car elles partent directement à
la dénoyauteuse et c’est beaucoup plus rapide !
En fait quand on cueille dans les branches basses de
ces cerisiers, que l’on pourrait qualifier de pleureurs, c’est pas si mal.
Direct dans le seau et ça va plutôt vite mais une fois ces branches faciles
vidées de leurs petites billes rouges, les acrobaties commencent !
D’abord, les échelles. En général, elles sont
difficiles à positionner – parce que très lourdes déjà – parce que le sol n’est
évidemment pas parfaitement plat ! Mais bon on se débrouille et en faisant
attention tout se passe bien. Et puis il y a aussi la remorque du pick-up, qui
est beaucoup plus stable mais qui ne permet pas toujours d’aller assez haut !
Alors là c’est le pied parce que lorsqu’il n’y a vraiment plus d’espoir,
Malcolm ou Tony vont chercher les sécateurs et nous coupent toutes les branches
du haut des arbres et là, il n’y a plus qu’à poser ses petites fesses par terre
et remplir son seau !
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