At the top of a spiral staircase – they were obviously
in one of the towers – they found their beds at last: five four-posters hung
with deep-red velvet curtains. Their trunks had already been brought up. Too
tired to talk much, they pulled on their pajamas and fell into bed.” (Harry Potter and the Philosopher’s Stone,
VII)
Après avoir fait deux dortoirs différents nous allons pouvoir investir l’une des chambres réservées au staff pour le reste de notre séjour. Nous ne sommes pas en haut d’une tour mais tout au bout du couloir. Il n’y a pas cinq lit mais huit superposés. Et ce ne sont pas des rideaux de velours rouge qui les entourent mais des draps blancs qui donnent l’impression d’être dans un camp de réfugiés. Et puis les sacs, pas la peine de vous dire qu’on a dû les monter nous-mêmes !
Après avoir fait deux dortoirs différents nous allons pouvoir investir l’une des chambres réservées au staff pour le reste de notre séjour. Nous ne sommes pas en haut d’une tour mais tout au bout du couloir. Il n’y a pas cinq lit mais huit superposés. Et ce ne sont pas des rideaux de velours rouge qui les entourent mais des draps blancs qui donnent l’impression d’être dans un camp de réfugiés. Et puis les sacs, pas la peine de vous dire qu’on a dû les monter nous-mêmes !
La chambre 216 sera la nôtre. Notre mission :
nous y faire une petite place ! Quand nous entrons dans la chambre, c’est
le capharnaüm… elle n’est habitée que par des garçons depuis des mois et il y
en a partout car certains sont restés cinq mois et ils s’étalent ! Enfin,
ils font le ménage pour accueillir les filles, c’est gentil ! Nous posons
donc nos sacs où nous pouvons et investissons notre nouveau lit : il
faudrait presque marquer son territoire !
Partons maintenant à la rencontre des colocs’… En
dessous de mon lit, la Tortue de la Caroline du Nord, relativement silencieux
(hormis après quelques verres, il devient impossible à tenir) et
particulièrement lent. Contre le mur, à ma droite : le Cygne d’Exeter,
grand et fin, il se déplace avec élégance et maîtrise toutes sortes de planches
du surf au skateboard. Son voisin du dessus : le Petit Ourson de Hambourg tout
mimi avec sa bouille de bébé et son visage si expressif. En face et en
dessous de ma compatriote : le Loir du Kent. A notre arrivée, il est
malade mais continue les soirées arrosées. Il a toujours les yeux rouges et son
lit lui sert de refuge – quand on le lui permet. À ma gauche maintenant, et à
mon niveau, il suffit de se pencher pour un high-five
avec le singe de Boston. Cet énergumène grimpe partout, peu importe si le propriétaire
du lit en question dort ou pas. Il aime les câlins et manque de vous étouffer
avec un hug. Tel un cartoon de Tex
Avery, on ne sait jamais où il est. On le voit sortir par une porte et déjà il
rentre par une autre ! En-dessous, arrivées en même temps que nous, Peggy
la cochonne, qui tente sa chance avec tous les mâles qui bougent de l’auberge.
Celle-là, on s’en serait passé ! Comme du bruit… car la chambre 216 est l’antre
de la fête à Nomads et on ne peut pas toujours y dormir en paix mais au final,
on s’y amuse bien !