mapemonde

mapemonde

jeudi 20 février 2014

Episode 32.5 : Room #216



At the top of a spiral staircase – they were obviously in one of the towers – they found their beds at last: five four-posters hung with deep-red velvet curtains. Their trunks had already been brought up. Too tired to talk much, they pulled on their pajamas and fell into bed.” (Harry Potter and the Philosopher’s Stone, VII)
Après avoir fait deux dortoirs différents nous allons pouvoir investir l’une des chambres réservées au staff pour le reste de notre séjour. Nous ne sommes pas en haut d’une tour mais tout au bout du couloir. Il n’y a pas cinq lit mais huit superposés. Et ce ne sont pas des rideaux de velours rouge qui les entourent mais des draps blancs qui donnent l’impression d’être dans un camp de réfugiés. Et puis les sacs, pas la peine de vous dire qu’on a dû les monter nous-mêmes !
La chambre 216 sera la nôtre. Notre mission : nous y faire une petite place ! Quand nous entrons dans la chambre, c’est le capharnaüm… elle n’est habitée que par des garçons depuis des mois et il y en a partout car certains sont restés cinq mois et ils s’étalent ! Enfin, ils font le ménage pour accueillir les filles, c’est gentil ! Nous posons donc nos sacs où nous pouvons et investissons notre nouveau lit : il faudrait presque marquer son territoire !
Partons maintenant à la rencontre des colocs’… En dessous de mon lit, la Tortue de la Caroline du Nord, relativement silencieux (hormis après quelques verres, il devient impossible à tenir) et particulièrement lent. Contre le mur, à ma droite : le Cygne d’Exeter, grand et fin, il se déplace avec élégance et maîtrise toutes sortes de planches du surf au skateboard. Son voisin du dessus : le Petit Ourson de Hambourg tout mimi avec sa bouille de bébé et son visage si expressif. En face et en dessous de ma compatriote : le Loir du Kent. A notre arrivée, il est malade mais continue les soirées arrosées. Il a toujours les yeux rouges et son lit lui sert de refuge – quand on le lui permet. À ma gauche maintenant, et à mon niveau, il suffit de se pencher pour un high-five avec le singe de Boston. Cet énergumène grimpe partout, peu importe si le propriétaire du lit en question dort ou pas. Il aime les câlins et manque de vous étouffer avec un hug. Tel un cartoon de Tex Avery, on ne sait jamais où il est. On le voit sortir par une porte et déjà il rentre par une autre ! En-dessous, arrivées en même temps que nous, Peggy la cochonne, qui tente sa chance avec tous les mâles qui bougent de l’auberge. Celle-là, on s’en serait passé ! Comme du bruit… car la chambre 216 est l’antre de la fête à Nomads et on ne peut pas toujours y dormir en paix mais au final, on s’y amuse bien !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire